Dans un contexte de prise de conscience de l’importance sociétale et de l’ampleur économique des effets de la transformation numérique et la progression constante de son utilisation, le droit à la déconnexion issu de la loi travail n° 2016-1088 du 8 août 2016, tombe à point nommé !

Dans le 3° du II de l’article L. 3121-64, portant sur l’adaptation du droit du travail à l’ère du numérique, il est stipulé que « les modalités d’exercice par le salarié de son droit à la déconnexion sont définies par l’employeur et communiquées par tout moyen aux salariés concernés » Ce droit à la déconnexion est entré en vigueur, le 1er janvier 2017. Un moyen de plus pour prévenir le burn-out.

Le numérique, c’est quoi ?

D’après l’Insee, l’économie numérique est assimilée aux technologies de l’information et de la communication (TIC), et en particulier aux secteurs producteurs. Selon l’OCDE et l’Insee, le secteur des TIC regroupe les entreprises qui produisent des biens et des services supportant le processus de numérisation de l’économie, c’est-à-dire la transformation des informations utilisées ou fournies en informations numériques. (Informatique, télécommunications, électronique.).

L’économie numérique ne se limite pas à un secteur d’activité en particulier. Il convient de prendre en compte l’ensemble des secteurs qui s’appuient sur les TIC, producteurs et utilisateurs. Il existe 4 catégories d’acteurs :

  • Les entreprises des secteurs producteurs des services des technologies de l’information et de la communication (STIC) au sens de l’OCDE ou de l’Insee, dont les activités s’exercent dans les domaines de l’informatique, des télécommunications et de l’électronique. Chiffre d’affaires 200 milliards d’euros.
  • Les entreprises dont l’existence est liée à l’émergence des TIC (services en ligne, jeux vidéo, e-commerce, médias et contenus en ligne…). En 2010, le e-commerce B to C représentait un chiffre d’affaires de 31 milliards d’euros.
  • Les entreprises qui utilisent les TIC dans leur activité et gagnent en productivité grâce à elles (banques, assurances, automobile, aéronautique, distribution, administration et tourisme…).
  • Les particuliers et les ménages qui utilisent les STIC dans leurs activités quotidiennes, pour les loisirs, la culture, la santé, l’éducation, la banque, les réseaux sociaux.

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